L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a dévoilé son projet économique en vue de la présidentielle de 2017. Selon l’actuel leader des Républicains, son objectif est de réduire simultanément la dépense publique de 100 milliards d’euros et les impôts de 40 milliards.
C’est un Nicolas Sarkozy pleinement centré sur le retour du plein emploi en France qui a donné un long entretien, ce dimanche 2 octobre. Désireux à tout prix d’annihiler le chômage, l’ancien président de la République veut faire d’une pierre deux coups en se lançant dans la réduction des dépenses publiques de 100 milliards d’euros couplée à une baisse des impôts de 40 millions d’euros. Le candidat à la primaire de la droite promet d’ailleurs une situation différente de celle qi a eu lieu, il y a de cela cinq ans. "Ces mesures seront votées immédiatement et concomitamment, j’insiste sur ce point. Il ne s’agit pas pour moi de baisser les impôts puis, plus tard, de voter les économies, ou inversement de commencer par un plan de rigueur sans rien faire pour baisser les impôts. Je veux que les deux soient votés en même temps, car l’un ne peut aller sans l’autre ", explique-t-il dans le Figaro.
Dans son programme économique, Nicolas Sarkozy revient sur les hautes estimations gouvernementales par rapport à un possible remboursement de sa dette à Bruxelles. L’ancien président de la République française incite donc à la réflexion par rapport aux 50 milliards d’économie quasi-inexistantes, mais pourtant certifiées par François Hollande en 2014. " La France est le seul pays d’Europe qui augmente le nombre de fonctionnaires, avec encore 14.000 postes créés en 2017, accroît la masse salariale de l’État de 4 %, et nous en sommes, depuis janvier, à 10 milliards de dépenses nouvelles pour l’année prochaine ! Cela veut donc dire que la négociation avec Bruxelles et nos partenaires européens sera le passage obligé pour tout nouveau gouvernement en 2017. Ce n’est pas moi qui vais imposer la discussion. C’est la réalité des comptes que nous laissera François Hollande", rappelle Nicolas Sarkozy. Par ailleurs, ce dernier assure qu’il y a de grandes chances pour la France d’entrer à nouveau en négociations l’Union européenne. Cela est possible du moment que pour la suite, il y ait des actions et plus de paroles, toujours d’après le leader des Républicains.
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