Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Économie, a officialisé ce dimanche sa participation à la primaire de la gauche. Le Parti Socialiste a, de son côté, sorti les conditions de sa primaire qui se tiendra les 22 et 29 janvier 2017.
C’est sur le plateau du 20h de TF1 qu’Arnaud Montebourg a officialisé sa participation à la primaire et donc sa candidature à l’élection présidentielle, ce dimanche soir.
L’ancien ministre de l’Economie estime que "Les Français ne veulent plus de ce duel annoncé des présidents sortants. C’est l’outil du rassemblement, si nous nous rassemblons, nous pouvons l’emporter en 2017".
Il a, comme il l’a prévenu, attendu les conditions de la primaire du PS pour annoncer sa candidature. Il voulait, selon Le Monde, connaître les règles de la consultation qui doivent, selon lui, "être loyales".
Le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, semble avoir entendu ses souhaits. En effet, le député a promis des primaires « loyales, impartiales et transparentes ». A noter que le Conseil national du PS a sorti, ce dimanche, des règles précises pour l’organisation de la primaire : 8 000 bureaux de vote, maintien du système de parrainage, ...
Par ailleurs, Arnaud Montebourg a promis qu’il va accepter "le résultat" des primaires, ajoutant qu’en cas de défaite face à François Hollande, il sera rassembleur.
Jusqu’ici, 5 autres candidats ont déjà officialisé leur candidature à la primaire de la gauche. Marie-Noëlle Lienemann, Gérard Filoche et Benoît Hamon, issus de la gauche du PS, François de Rugy (représentant des écologistes progouvernementaux d’Ecologistes !) et Jean-Luc Bennahmias (président Front démocrate, scission du Modem)