Le Premier ministre Manuel Valls exprime un soutien sans faille au chef de l’État en vue de la présidentielle de 2017, assurant dans le Journal du Dimanche que François Hollande reste le meilleur candidat pour la gauche.
Après une semaine noire pour François Hollande avec l’abandon de la révision constitutionnelle et la poursuite de la mobilisation contre la loi El Khomri, l’ambiance est très morose à l’Elysée. Certains conseillers se demandent "comment le président va pouvoir remonter la pente". Mais le Premier ministre Manuel Valls lui y croit.
Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, dimanche 3 avril, Manuel Valls affiche clairement sa loyauté à François Hollande. Il estime entre autres que estime que "François Hollande est la voix de l’intérêt général (...) La logique, c’est qu’il soit candidat puisqu’il est président". le chef du gouvernement redit son désir de faire bouger les lignes entre la gauche et la droite : "il faut montrer qu’on va faire de la politique autrement. Il faut transcender les clivages. Dans un paysage politique décomposé, il faudra recomposer".
Selon le Premier ministre, la faible popularité des réformes voulues par le président serait liée à un déficit de communication. "Ce qui manque, c’est l’explication, car les choix qui ont été les siens sont les bons". François Hollande avait pourtant lié son éventuelle candidature à une baisse du chômage. Sur ce point, Manuel Valls rétorque : "Je ne pense pas qu’on gagne une présidentielle sur un bilan, ni qu’on la perde sur un bilan. On la perd si on ne se projette pas dans l’avenir, si on n’a pas de vision".
Selon le Premier ministre, "la menace terroriste, la crise des réfugiés, les risques pour l’Europe doivent être assumés, saisis, portés" et "seront au coeur de l’élection présidentielle" de 2017. "Seule la gauche est capable d’aider le pays à affronter ces défis", assure-t-il.
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