Le député européen et candidat à la présidentielle de 2017 Jean-Luc Mélenchon a appelé dimanche sur France 5 à un défilé de la "France insoumise" pour dénoncer la politique européenne, les positions gouvernementales et défendre l’emploi.
Jean-Luc Mélenchon, l’ancien coprésident du parti de gauche avait lancé sa candidature à l’élection présidentielle de 2017 en février dernier et avait montré clairement sa route. "Je veux représenter et incarner la France insoumise et fière de l’être, celle qui n’a pas de muselière ni de laisse", avait-il scandé. Dimanche dernier, invité dans l’émission C Politique sur France 5, le candidat à la présidentielle de 2017 a une nouvelle fois évoqué cette "France insoumise", mouvement qui a recueilli quelque 75 000 signatures sur internet "en un mois".
Afin d’aller de l’avant et prouver sa "notoriété", Jean-Luc Mélenchon veut rassembler les "Français insoumis". A ce titre, il a appelé à un défilé de la "France insoumise". "J’appelle à un rassemblement populaire le 5 juin, à Paris - ce sera sans doute à la place Stalingrad, là où j’avais fini ma campagne la dernière fois. Et nous verrons à ce moment-là le défilé des insoumis", a-t-il annoncé lors de l’émission. Cette manifestation vise à dénoncer la politique européenne, les positions gouvernementales et défendre l’emploi.
Le cofondateur du Parti de gauche a affirmé que "cette fois-ci, le rebond de la France repose sur ceux qui n’acceptent pas de se soumettre, que ce soit aux traités européens, à la modestie de leurs conditions de vie quotidienne, en étant lanceur/lanceuse d’alerte ou ouvrier syndicaliste qui défend son emploi". "Il faut proposer aux gens des choses sérieuses. Ils n’en peuvent plus. Il faut leur montrer comment on peut changer la vie", a lancé le candidat à l’élection présidentielle.
Sur son site Internet, Jean-Luc Mélenchon, évoque d’ailleurs déjà son projet pour le pays en vue de 2017. Il préconise la création d’une 6e République, une renégociation des traités européens, une réforme économique et la planification écologique. Un programme qui n’est "pas un projet pour la gauche. Pour des millions de gens, la gauche, c’est la ’goche’ qui est au pouvoir aujourd’hui", a critiqué le député européen.
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