Le cofondateur du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon avance à grands pas vers les élections présidentielles. Dans la foulée, il a répondu vertement à ceux qui sont favorables à une primaire à gauche.
Annonce de sa candidature pour les présidentielles de 2017
Jean-Luc Mélenchon ne craint pas la solitude ni les foudres des partisans de gauche. La preuve, il a lancé sa campagne présidentielle en vue de 2017 tout en réglant ses comptes avec les partisans d’une primaire des gauches. "Je ne suis pas en solo, je suis un déclencheur", s’est défendu M.Mélenchon alors qu’il annonçait sa candidature "hors parti". "Quelqu’un d’autre a dit : on n’a jamais vu une démarche aussi césarienne de la part de quelqu’un qui condamne la Ve république. Mais, alors, condamner la pollution de l’air nous obligerait à ne pas respirer. Je suis un démocrate, j’évolue dans les institutions dont le pays est doté et je tâche d’en tirer le mieux", a-t-il affirmé.
Les critiques de Jean-Luc Mélenchon envers la gauche
Il a notamment ironisé sur le bilan des actions du Front de gauche qu’il considère comme "perdu dans le margouillis de ses alliances à géométrie variable, illisibles, incompréhensibles". Toujours d’après Jean-Luc Mélenchon, les dirigeants de la gauche sont plus occupés à se piéger plutôt que de se diriger vers le bon chemin.
Le candidat à la présidentielle de 2017 a revendiqué 40.000 soutiens, ainsi que "200 groupes d’appui". "Une occasion se présente, il ne faut pas la laisser passer. Ne laissez pas l’élection de la sixième puissance économique du monde être confisquée par une bande de marioles qui ont décidé de transformer ça en un jeu de petits chevaux", a-t-il lancé.
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