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L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a reconnu avoir "eu tort" de promettre l’abrogation de la loi qui autorise le mariage pour tous. Il a notamment rappelé à quel point cette affaire était "difficile et sensible".
Nicolas Sarkozy revient sur sa promesse d’abrogation du mariage gay
Nicolas Sarkozy fait son mea culpa à propos de sa promesse en novembre 2014 sur l’abrogation de la loi favorable au mariage homosexuel. D’après lui, l’homosexualité est "une affaire difficile et sensible" qu’il ne faut pas soulever à la légère. Il a également ajouté que "l’on ne choisit (— ssait) pas son identité sexuelle" et reconnait avoir eu "tort" de faire cette promesse d’abrogation. Ce changement de position, il le maintient même dans son livre "La France pour la vie". Lors de l’émission "Des paroles et des actes", sur le plateau de France 2, Nicolas Sarkozy a déclaré : "Je m’étais mal exprimé et j’ai voulu corriger mon ambiguïté."
L’amour a besoin d’une reconnaissance sociale
Le président du parti les Républicains a même cité son propre exemple pour appuyer son revirement. "Je suis né hétérosexuel, je n’en ai aucun mérite. Et qu’on soit homo ou hétéro, on a besoin d’amour, et l’amour a besoin d’une reconnaissance sociale", a expliqué Nicolas Sarkozy.
Dans son livre, Nicolas Sarkozy déclare qu’il ne souhaite pas revenir sur le mariage homosexuel, projet de loi qui a été défendu par Christiane Taubira. "Il ne saurait être question de démarier les mariés, ce serait injuste, cruel et en outre juridiquement impossible", dit-il. L’ancien chef d’État a conclu en déclarant que "le remède serait pire que le mal."
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