La reprise de Ramadi par les forces irakiennes est une "étape majeure" dans la lutte contre le djihadisme, salue François Hollande.
L’armée irakienne a annoncé, lundi 28 décembre, la "libération" totale de Ramadi, à l’ouest de Bagdad. Une victoire militaire notamment qualifiée d’"étape majeure" pour le gouvernement irakien par le président français François Hollande. Même si des djihadistes pourraient être encore présents dans certains quartiers, les forces irakiennes affirment ne rencontrer aucune résistance depuis que les combattants de l’EI ont abandonné dimanche un complexe gouvernemental stratégique au coeur de la cité. Quasiment tous les civils ont quitté le centre de Ramadi dévasté par les combats.
"La libération de la ville de Ramadi par les forces irakiennes (...) constitue la plus importante victoire depuis le commencement de la lutte contre l’organisation terroriste Daech" (acronyme arabe du groupe Etat islamique), a déclaré la présidence française, précisant que François Hollande avait "félicité" le Premier ministre irakien Haider al-Abadi lors d’un entretien téléphonique.
François Hollande "a assuré M. al-Abadi du plein soutien de la France dans le combat, notamment au sein de la Coalition internationale, contre Daech". La France, qui est engagée depuis septembre 2014 au sein de cette coalition, a intensifié ses attaques contre des positions de l’Etat islamique depuis les attentats du 13 novembre.
.@fhollande a félicité le Premier ministre irakien pour la libération de #Ramadi, importante victoire contre Daech https://t.co/MMzqEoFFCK
— Élysée (@Elysee) 28 Décembre 2015