Marion Maréchal-Le Pen et "la condition" pour que les musulmans soient Français

"Nous ne sommes pas une terre d’Islam, et si des Français peuvent être de confession musulmane, c’est à la condition seulement de se plier aux mœurs et au mode de vie que l’influence grecque, romaine, et seize siècles de chrétienté ont façonné", a affirmé Marion Maréchal-le Pen lors d’un meeting à Toulon. D’après la politicienne, pour que les musulmans de France aient le droit de porter la nationalité française, il faut qu’ils se plient à l’identité judéo-chrétienne de la France ainsi ses racines gréco-romaines.

Marion Maréchal-le Pen affirme hautement que les musulmans qui vivent en France doivent se conformer au mode de vie de la République : pas de signes ostentatoires portés dans les rues. "Chez nous, on ne vit pas en djellaba (tenue traditionnelle dans les pays arabes, ndlr), on ne vit pas en voile intégral et on n’impose pas des mosquées cathédrales", a-t-elle déclaré.

Les propos de Marion Maréchal-le Pen sont retrouvés dans le discours d’autres hommes politiques. Robert Ménard, le maire de Béziers (Hérault) a dit récemment : "Je veux retrouver notre France, celle de Louis XIV, de Napoléon, et celle, si le ministère de l’Intérieur me l’autorise, de Charles Martel". L’édile voulait faire référence, dans sa dernière énumération, au roi de France qui a vaincu les armées musulmanes à Poitiers en 732.

Marion Maréchal-le Pen est favorite pour les prochaines régionales en PACA, selon les sondages. Elle devancerait de loin ses principaux concurrents dont Christian Estrosi, tête de liste Les Républicains, Christophe Castaner, tête de liste Parti socialiste-Mouvement républicain citoyen-UDE, Sophie Camard, tête de liste EELV, Isabelle Bonnet tête de liste Lutte ouvrière, Cyril Jarny, tête de liste Nouvelle Donne, Noël Chuisano tête de liste Debout la France et Jacques Bompard, tête de liste du Sud.