Nicolas Sarkozy évoque les failles du régime de François Hollande par rapport à la sécurité intérieure.
La tête de file des Républicains Nicolas Sarkozy a déclaré sur Europe 1 ce matin que le président François Hollande n’avaient "pas mesuré" et même "sous-estimé" les "conséquences" de l’intervention en Syrie "sur la sécurité intérieure".
"Lorsqu’on a pris la décision d’aller en Syrie, on n’a pas mesuré les conséquences sur la sécurité intérieure (…) On a sous-estimé la menace qui suivait notre intervention" qui était "mal calibrée", a indiqué Nicolas Sarkozy au micro d’Europe 1.
Dans un premier temps la France a limité ses frappes aux seuls territoires de l’Etat islamique au nord de l’Irak. Elles ne se sont étendues à la Syrie qu’à partir de la fin septembre. Les bombardements ont été précédés de deux semaines de vol de reconnaissance. Après avoir vu le jour dans le nord de l’Irak en effet, l’Etat islamique a déplacé ses centres névralgiques en implantant sa capitale dans la ville syrienne de Raqqa.
La France y mène des opérations aériennes aux côtés d’autres pays comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et notamment des Etats du Golfe (Arabie Saoudite, Qatar, …)
La situation a chamboulé lorsque la Russie décide au début du mois d’octobre d’intervenir directement en appui aux forces de Bachar al Assad. Ses avions ciblent principalement les groupes rebelles qui s’opposent au régime légal. Depuis le camp occidental proteste et la discussion tourne autour du maintient au pouvoir de Bachar al Assad.