A compter d’aujourd’hui, le Sénat mettra en vigueur son nouveau règlement, dont le point saillant est l’entrée en vigueur de sanctions financières pour lutter contre l’absentéisme de ses sénateurs.
Ce dispositif fait partie d’un ensemble de mesures pris par le président du Sénat Gérard Larcher il y a un an, lors de sa réélection à la tête de la présidence de la Haute Assemblée.
Son but est de redorer l’image du sénat devenue ces derniers temps sujet à moquerie. Il y a peu de temps de cela, le capitaine de l’OM Steve Mandand a reproché à ses coéquipiers de "jouer comme des sénateurs" après une défaite locale face à Angers (2-1).
Les sanctions financières toucheront l’indemnité de fonctions et l’indemnité représentative de frais de mandat. En tout, un sénateur absentéiste pourra être privé de 4.400 euros par mois.
La sénatrice PS Catherine Tasca avait fustigé, à la fin de l’année dernière, "presque une habitude d’emploi fictif" à propos de l’absentéisme de certains sénateurs.
Les mesures prises par le Bureau du Sénat cherchent à renforcer la participation des membres du sénat aux travaux, "à la fois au Parlement et sur le terrain, à légiférer et à contrôler plus efficacement, et à garantir la transparence financière et une gestion exigeante" (20 Minutes).
Parallèlement à ces mesures contre l’absentéisme, un nouveau calendrier de la semaine va être adopté pour éviter les chevauchements de séance. Un tableau des activités sera disponible sur le site du Sénat pour les journées du mardi, du mercredi et du jeudi.