La directrice du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde met un terme à la politique en France assurant qu’elle n’a pas de "plan de carrière".
C’est dans une interview à paraître ce lundi 28 septembre dans Les Echos que Christine Lagarde s’est lancée dans les confidences. "Très sincèrement, non, je ne pense pas refaire de politique en France", a l’ancienne ministre de l’Economie de Nicolas Sarkozy et celle qui a succédé à Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI en juillet 2011.
Un sondage publié début septembre par l’institut Harris Interactive a révélé que la moitié des Français (50%) la voyait comme une bonne présidente de la République et 16% des personnes enquêtées ont même assuré qu’elle remplirait très bien ce rôle. Christine Lagarde a d’ailleurs confié qu’elle a été profondément touchée par les résultats de ce sondage. Toutefois,"je n’ai jamais fait de plan de carrière, je ne vais pas commencer maintenant", a-t-elle indiqué.
Suite à un non-lieu requis à son encontre dans l’enquête sur l’arbitrage controversé à plus de 400 millions d’euros dont a bénéficié Bernard Tapie en 2008, Christine Lagarde a vu son horizon judiciaire et politique s’élucider cette semaine. La directrice du FMI était mise en examen le 27 août 2014 pour "négligence" dans cette affaire car les juges dénoncent notamment le fait qu’elle n’a pas formellement contesté l’arbitrage une fois qu’il a été rendu. Dans le cas où les magistrats instructeurs de la Cour de Justice de la République suivaient cette réquisition de non-lieu, les poursuites visant Christine Lagarde seraient abandonnées.