Les sénateurs veulent lutter contre certaines habitudes des Français. Si les happy hours sont gagnants pour les portefeuilles, les parlementaires de la Chambre haute veulent lutter contre l’alcoolisation massive.
Les happy hours sont désormais partout, observe le site metronews.fr. Le réflexe est gagnant pour le portefeuille, car un verre acheté égale un autre gratuit. Le Sénat de son côté veut s’attaquer à ces habitudes de nombreux Français.
La semaine dernière, le Sénat avait examiné le projet de loi Santé portée par la ministre Marisol Touraine. Des mesures étonnantes avaient été discutées, comme l’interdiction des cabines UV et les paquets de cigarettes neutres qui doivent être mis sur le commerce l’année prochaine.
Avec cette mesure, les sénateurs veulent prévenir le binge drinking ou alcoolisation massive. Les happy hours favorisent aussi la promotion des marques de boissons alcolisées. Un seuil sera instauré : on peut imaginer de limiter la baisse du prix pendant les happy hours.
Les sénateurs proposent de n’autoriser qu’un certain pourcentage de baisse : 25% de moins par rapport au prix normal, alors qu’il s’agit souvent de 50% aujourd’hui. La pinte de bière passerait alors de 8 euros à 6 euros, au lieu de 4 euros. Selon l’Inpes, 86% des Français de 15 à 75 ans boivent de l’alcool au moins une fois par an, et près de la moitié une fois par mois, tandis qu’un sur dix boit tous les jours.