Lors d’une conférence de presse, le président de la République, François Hollande, a annoncé que la France allait accueillir 24.000 réfugiés.
Le président de la République, François Hollande, s’est exprimé ce lundi face à la presse. Il a évoqué la crise en Syrie et la problématique de l’afflux des réfugiés de tous pays vers l’Europe. "Face à la situation, j‘ai proposé avec Angela Merkel un mécanisme permanent et obligatoire des réfugiés pour les pays européens. Cela représente 24.000 personnes pour la France. Et nous le ferons", a déclaré François Hollande. Il annonce aussi la tenue d’une conférence internationale à Paris pour trouver des solutions à cette crise.
Des bombardements en Syrie
Quant à l’intervention de la France en Syrie. François Hollande explique que dès demain, la France effectuera à des "vols de reconnaissance pour permettre des frappes contre Daech en Syrie".
Il ajoute penser "inconséquent et irréaliste" d’envoyer des troupes françaises au sol en Syrie pour lutter contre Daech. "Irréaliste parce que nous serions les seuls, inconséquent parce que ce serait transformer une opération en force d’occupation. Donc nous ne ferons pas d’intervention au sol, pas plus d’ailleurs que nous n’en faisons en Irak".
La conférence sur le climat
"Le constat ne fait plus débat, les bonnes intentions, et tant mieux, sont là, des déclarations ont été faites. Mais nous sommes encore loin d’un accord contraignant et de financement à la hauteur de l’enjeu", déclare-t-il.
"Il reste moins de trois mois pour aboutir. Alors la France, parce qu’elle reçoit cette conférence et parce qu’elle est engagée, veut accélérer", ajoute le président de la République, "avec Laurent Fabius, nous avons décidé de faire de l’Assemblée générale des Nations unies un rendez-vous majeur pour la préparation de la conférence sur le climat."
Égalité réelle en Outre-Mer
François Hollande s’est aussi exprimé sur l’égalité réelle en Outre-Mer : "Je me suis engagé pour que l’égalité soit réelle partout en France et notamment dans les Outre-Mer. On a mis la parité pour les prestations, c’est-à-dire les salaires, une forme de justice a été rendue. Mais il y a encore un chômage beaucoup plus élevé dans les outre-mer, des modes de transports forcément plus compliqués et des risques de pollution qui aggravent aujourd’hui la situation. Nous voulons à travers une loi faire un grand plan sur dix ou quinze ans pour l’égalité dans tous les territoires d’Outre-Mer."