Devant près de 3 500 personnes Marine Le Pen a développé pendant une heure et quart le problème de la crise migratoire. Il s’agit selon elle du numéro un des "gigantesques défis" auquel la France doit faire face.
Marine Le Pen a tenté de capitaliser sur le "fardeau" de l’immigration lors de son discours de clôture de l’université d’été du FN à Marseille ce dimanche 6 septembre. "L’immigration n’est pas une chance, c’est un fardeau", a indiqué la présidente du parti extrême droite devant environ 3 500 personnes.
Pendant une heure et quart, Marine Le Pen s’est lancée dans un réquisitoire afin de dénoncer un "pouvoir honteusement laxiste", sous les "Dehors !" et les "Retournez dans vos pays !" de certains partisans. Elle a évoqué la crise des migrants comme numéro un des "gigantesques défis" qu’elle considère que la France doit affronter. Marine Le Pen a alors choisi de privilégier son discours national à celui de candidate aux régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
Les frontistes sont convaincus d’avoir l’approbation des Français. Cependant, un sondage Odoxa publié dimanche a révélé que 55% des Français pensent que l’initiative de l’Allemagne d’assouplir les conditions d’octroi du statut de réfugié aux migrants est une mauvaise idée. "Notre pays n’a ni les moyens, ni l’envie, ni l’énergie d’être plus généreux avec la misère du monde", a affirmé Marine Le Pen à la fin de l’université du FN qui finalement n’avait pas vu la présence de son père. Jean-Marie Le Pen qui avait annoncé sa venue a choisi de regarder le discours de sa fille depuis son hôtel.