CHAMUSSY / ROBERT/SIPA
A l’université d’été des socialistes, Christiane Taubira était invitée à parler République et liberté. Dans son discours elle s’en est prise directement à Nicolas Sarkozy qu’elle qualifie de "boutefeu".
A la Rochelle, au cours de l’Université d’été du Parti socialiste La ministre de la Justice, Christiane Taubira était attendue par les militants socialistes qui lui ont offert un long standing ovation, dès son arrivée au pupitre. L’icône de la gauche intervenait dans le cadre d’une table ronde sur la République et la liberté. Une occasion pour lancer des tacles à l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.
#Taubira qualifie #Sarkozy de "boutefeu" sans le nommer #ueps
— Marion Mourgue (@MarionMourgue) 29 Août 2015
Sans donner de nom, Christiane Taubira a parlé de "boutefeu qui prétend encore à la fonction suprême", sachant qu’un boutefeu c’est une personne qui suscite ou exacerbe les querelles, selon la définition du Larousse. Mais elle s’en est pris expressément aussi à Emmanuel Macron, qui a osé fustiger les 35 heures. Elle a assuré que "quand la gauche s’éloigne des catégories populaires, elle devient infidèle à elle-même".
Mais de qui donc parle Christiane Taubira ? "Quand la gauche s'éloigne des catégories populaires, elle devient infidèle à elle-même"
— FX Bourmaud (@fxbourmaud) 29 Août 2015
Ovationnée à plusieurs surprises, Christiane Taubira, superstar du parti, a soulginé à plusieurs reprises que la "République ne va plus de soi". "Ceux qui la remettent en cause se sentent à l’aise. Ce sont les héritiers de Cassagnac, Boulanger. […] Leur but est d’abattre la République, et c’est pour ça qu’il la dévaluent sans cesse, car il refusent la liberté des citoyens", a-t-elle déclaré. "Si nous ne faisons rien, nous allons laisser la part belle à ces ennemis de la République", prévient-elle.
