Suite au recours à l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer la loi Macron sans vote, l’opposition a déposé une motion de censure contre le gouvernement de Manuel Valls. L’Assemblée nationale débattra sur cette motion ce jeudi après-midi.
Déposée mardi par la droite et le centre après la décision de Manuel Valls de recourir à l’article 49-3 pour faire passer la loi Macron, la motion de censure est débattue ce jeudi après midi à l’Assemblée.
Front de gauche
La motion de censure sera votée par les députés du Front de gauche. Lors d’une conférence de presse rapportée par Le Figaro, André Chassaigne, leur chef de file a annoncé que "C’est le seul moyen que nous avons de nous opposer au texte".
Les Républicains
Intervenu ce jeudi à l’Assemblée sur la motion de censure, ce jeudi, Christian Jacob, président du groupe des Républicains a taxé Manuel Valls de "spectateur du déclin de la France". Il a dénoncé "la longueur de l’absence des réformes". Il estime que le recours à l’article 49.3 pour faire adopter le projet de loi Macron sans vote est "abusif".
"On se souviendra de vous comme le Premier ministre qui aura flouer l’Assemblée nationale. La noblesse aurait été d’aller jusqu’au vote et d’en tirer les conséquences", a-t-il conclu.
UDI
Lors de son intervention à l’Assemblée, Philippe Vigier, président du groupe UDI a également défendu la motion de censure. Il a lancé que le recours à cet article "est le point de rupture de la majorité".
Il a alors souligné qu’"Exercer le pouvoir ce n’est pas simplement montrer son autorité. C’est croire en la puissance de la vérité et se libérer des enjeux partisans"