François Hollande mal protégé ? L’Élysée dément

Dans un article publié dans Le Monde mardi, le journaliste David Revault d’Allonnes soulève plusieurs problèmes et défaillances dans la sécurité de François Hollande. Le même jour, l’Elysée a affirmé que la sécurité de François Hollande était "parfaitement assurée". S’il n’a "aucun commentaire" à faire sur cette enquête, l’entourage de François Hollande s’inscrit en faux contre ces allégations, affirmant que "la sécurité du président est parfaitement assurée, en tous lieux et en toutes circonstances".

Des "failles" et "incohérences" dans le dispositif de protection du président
Trois policiers et gendarmes du Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR) ont confié à David Revault d’Allonnes les failles dans le dispositif de protection de François Hollande. Ils pointent du doigt des cas de défaillance individuelle comme des fonctionnaires fragiles psychologiquement, mal formés, notamment au tir, et des défaillances du système, particulièrement sur les déplacements du président.

Ces fonctionnaires, tenus d’ordinaire au secret, ont exceptionnellement livré leur ressenti sur la sécurité de François Hollande. "Les conditions ne sont pas remplies à 100%. On ne peut pas faire correctement notre travail", regrette l’un de ces professionnels. Un autre estime que "la sécurité du président n’est pas assurée", et évoque "beaucoup d’incohérences sécuritaires et de failles qu’on pourrait éviter".

Un manque de sécurité plusieurs fois pointé du doigt
Cette faille concernant la sécurité du président avait déjà été relevée lors de la publication des clichés de François Hollande pris dans un moment d’intimité avec l’actrice Julie Gayet au sein même des jardins de l’Élysée. Même problème au début de l’année 2014, sur les clichés publiés dans Closer sur lesquels on voyait le chef de l’État photographié sur le vif sur un scooter.