Manuel Valls a dénoncé vendredi dans un tweet le "spectacle effrayant d’une extrême droite qui ne change pas".
Quelques minutes après avoir commencé son discours du 1er mai, Marine Le Pen a été interrompue par trois militantes Femen, seins nus au balcon d’un immeuble place de l’Opéra. Elles ont rapidement été évacuées. Une "évacuation violente" pas aux goûts du Premier ministre Manuel Valls. "Retenir du #1ermai les conquêtes et le progrès social, plutôt que le spectacle effrayant d’une extrême droite qui ne change pas", a-t-il lancé sur Twitter.
Trois journalistes de Canal+ agressés
Une équipe de trois personnes du Petit journal a été agressée dans le défilé du Front national par des militants FN, avant d’être exfiltrée par le service d’ordre du parti frontiste, a indiqué à l’AFP la chaîne Canal+. "L’une de nos deux équipes sur place a été prise à partie par des militants FN qui les ont frappés, notamment au dos et dans la nuque, mais ils vont bien", a expliqué une porte-parole de Canal+. Un caméraman, un journaliste et un ingénieur son ont été "encerclés par plusieurs militants après une interview de Bruno Gollnish" puis frappés par des participants au traditionnel défilé du FN pour le 1er mai.
Malgré ces quelques perturbations, Marine Le Pen a retrouvé le fil de son discours, et a tenté de délivrer un message d’espoir à ses militants en se projetant dans le combat présidentiel de 2017. "L’heure va être à l’action et nous devons nous y préparer. A l’aveuglement et l’inertie se substitueront le courage et l’action", a déclaré la présidente du FN.