Ségolène Royal : "si je voulais partir, on me demanderait de rester"

Plus que jamais optimiste quant à sa présence au sein du gouvernement, la ministre de l’écologie Ségolène Royal estime qu’elle est indispensable au sein du gouvernement. Interviewée par Sud Ouest, la ministre est certaine qu’elle figurerait toujours parmi les membres du gouvernement au cas où un remaniement aurait lieu après la grande défaite du Parti socialiste aux élections départementales. De Sivens à l’écotaxe, Ségolène Royal est visiblement une des rares ministres qui a su adopter ouvertement des positions de décalage avec le gouvernement. "Même si je voulais partir, on me demanderait de rester", a clairement affirmé l’ex-présidente de la région Poitou-Charentes

Qu’est-ce qui motive une telle affirmation ? Pour la ministre de l’Écologie, la simple raison est qu’elle sait faire des miracles notamment en conciliant ce qui paraît inconciliable comme sur la question du nucléaire par exemple. "Et ça, c’est grâce à mon expérience de vingt-cinq ans d’élue de terrain et au fait que je ne m’en laisse jamais compter", a expliqué Ségolène Royal.

En ce qui concerne le nucléaire, la ministre se positionne au milieu. En effet, elle soutient avant tout la position du gouvernement de "sortir du tout nucléaire" surtout que le candidat François Hollande avait à l’époque fait l’engagement de faire baisser la part du nucléaire de 75 % à 50 % d’ici 2025. Mais Ségolène Royal est également favorable à la construction de nouveaux réacteurs.