Le premier ministre a qualifié de "faute morale et politique" la position de l’UMP, ce matin. Il a aussi confirmé la défaite de son parti dans 500 cantons.
L’UMP n’appellera à voter ni pour le Front national, ni pour le Parti socialiste en cas de duels entre ces deux partis, dimanche prochain, rappelle Le Figaro. Manuel Valls a qualifié cette position de "faute morale et politique", ce matin.
Le premier ministre regrette la position de Nicolas Sarkozy et de l’UMP
"C’est une faute morale et c’est une faute politique. Quand on a à choisir entre un candidat républicain et le Front national, on n’hésite pas. La gauche, elle, n’hésite pas", a-t-il déclaré.
Le chef du gouvernement a par ailleurs confirmé la défaite du Parti socialiste et de ses alliés dans environ 500 cantons à l’issue du premier tour de ces élections départementales.
L’alliance UMP-UDI-Modem arrive largement en tête de ce premier tour, avec 29% des voix, suivie du FN à 25% puis du parti socialiste à 2,1%. Nicolas Sarkozy avait pour double objectif d’inverser le rapport de forces avec la gauche et de passer devant le Front National.
Le président de l’UMP a estimé que ce vote montrait la "profonde aspiration des français à un changement clair". D’après lui, les "conditions d’un basculement massif vers la droite et le centre" sont réunies. Il a tenu à s’adresser aux électeurs frontistes : "Nous entendons leurs exaspérations, mais ce parti n’apportera aucune réponse. Je confirme qu’il n’y aura aucun accord national avec ce parti".