Manuel Valls, en meeting à Evry (Essone) en vue des élections départementales, a répondu aux attaques de Nicolas Sarkozy en campagne dans le même département.
Dernière ligne droite pour les campagnes en vue du premier tour des élections départementales. Lundi 16 mars, Manuel Valls revient à Evry (Essonne), ville qu’il a dirigée de 2001 à 2012, pour soutenir les candidats socialistes et écologistes dans le département. Au même moment, le président de l’UMP tient lui aussi une réunion publique, à Palaiseau, dans le même département, qui menace de basculer à droite pour la première fois depuis 1998.
A Palaiseau, Nicolas Sarkozy a notamment ironisé sur les charges de Manuel Valls à l’encontre de l’opposition. "La France n’est plus gouvernée puisque M. Valls préfère l’excès des mots, l’excès des postures là où les Français attendent de l’action, du sang-froid et des résultats", lance-t-il. Un message bien reçu chez le camp adverse qui n’a pas tardé à répondre.
"Il faut lui rappeler qu’il n’est plus président de la République", lâche le Premier ministre à l’encontre de Nicolas Sarkozy. Manuel Valls n’hésite pas à lui donner un conseil : "quand on souhaite le devenir encore, face aux défis de notre pays, on s’élève". Il a en outre tenu à souligner que "les Français ne voudront plus jamais de M. Nicolas Sarkozy". Pourquoi ? Tout simplement parce que les Français ne veulent plus de cette violence qui est celle de l’ancien président de la République, selon Manuel Valls.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, assistait à ce meeting, ainsi que la secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, Emmanuelle Cosse, et des représentants du Parti communiste français et du Parti radical de gauche. Un meeting où de nombreux orateurs ont insisté sur la nécessité de l’union de la gauche et des écologistes.