Le jury du prix Press Club, humour et politique a publié, hier, sa deuxième sélection de "petites phrases". François Hollande est de nouveau cité, il était déjà dans la première sélection.
Le jury présidé par Jean Miot, ancien PDG de l’AFP, veut récompenser l’auteur de la phrase la plus dôle de l’année, rappelle le site 20minutes.fr aujourd’hui. Il a choisi cinq nouvelles phrases, volontairement hilarante ou non.
François Hollande, président de la République, lors de la libération de Serge Lazarevic : "Je demande aux français de ne pas aller dans les zones à risques parce que c’est dangereux".
Jean-Luc Mélenchon, député européen, leader du Parti de gauche, au Journal du Dimanche : "Ils peuvent toujours nommer Donald à l’Europe ; c’est quand même Picsou qui commande".
Jean-Pierre Mignard, président de la Haute Autorité du PS, à Libération : "J’ai été honoré de recevoir la Légion d’honneur ; je ne suis pas assez important pour la refuser".
Ségolène Royal, ministre PS de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, au Figaro : "Il faut pousser les autobus propres".
Michel Sapin, ministre PS des Finances et des Comptes publics, à propos du taux de croissance décevant : "C’est un chiffre faible, mais c’était celui que j’avais annoncé".
Une mention spéciale "para-politique" a été accordée à Dodo la Saumure, pour cette phrase prononcée lors du procès du Carlton : "Certes, DSK ternit un peu ma réputation".
La première sélection, publiée au début de l’année, était la suivante :
François Hollande, lors de son discours du 11 novembre 2014 : "Il n’y a rien de plus terrible pour un soldat déjà anonyme que de mourir inconnu".
Jérôme Lavrilleux, député européen UMP à propos de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, à L’Express : "C’est la campagne la plus honnête qui ait jamais eu lieu".
François Fillon, ancien Premier ministre UMP, à France Info : "Avant de juger les propositions d’Emmanuel Macron, je vais attendre qu’elles soient abandonnées".
Patrick Mennucci, député PS, au Point : "Guerini dit qu’il n’est ni de droite ni de gauche ; alors il est forcément du Milieu".
Brice Hortefeux, député européen UMP, au Parisien : "Sarkozy a une règle : ne pas s’en prendre aux autres".
Une dernière sélection aura lieu en juin et le prix sera remis à la fin juin. L’année dernière, le lauréat du prix avait été Alain Juppé pour son mot d’esprit : "En politique, on n’est jamais fini. Regardez-moi !".