Les élections départementales à la fin de ce mois sont une nouveauté du genre. Quelques changements à retenir.
Selon 20 Minutes les scrutins départementales des 22 et 29 mars sont originales à plus d’un point. Voici le récapitulatif des évolutions de cette élection où plus de 18.000 personnes sont candidates.
Les "cantonales" deviennent "départementales"
Le changement a eu lieu avec la loi du 17 mai 2013 relative aux élections locales. Le conseil général mute en conseil départemental, et les conseillers généraux des conseillers départementaux. Cette loi scinde par deux le nombre de cantons, allant de 3.818 à 2.054. Cette baisse a conduit le ministère de l’Intérieur à un redécoupage des cantons. En effet, cette carte était restée dans son ensemble intacte depuis 1801. Depuis cette année, chaque département compte, en moyenne, une vingtaine de cantons.
Ce qui change dans le vote
Avant la loi du 17 mai 2013, les cantonales se tenaient tous les trois ans pour renouveler par moitié les conseils généraux. A partir de 2015, les électeurs votent tous les six ans, au scrutin majoritaire à deux tours, un binôme homme-femme. Ce scrutin paritaire cherche à compléter le déficit de parité dans ces assemblées locales, où seulement 14% des conseillers généraux sont des femmes.
Les candidats
D’après les statistiques du ministère de l’Intérieur, 9.097 binômes sont candidats, soit 18.194 candidatures individuelles réparties dans 2.054 cantons. En 2015, 4.108 conseillers départementaux seront élus dans toute l’Hexagone.
Les électeurs
Ce ne sont pas tous les Français qui sont concernés par les départementales : Paris, Lyon, La Guyane et la Martinique ne votent pas.