Manuel Valls s’est rangé derrière la décision de Bernard Cazeneuve dans le remplacement du patron de la police judiciaire de Paris.
Le Figaro rapporte que le limogeage du directeur de la PJ parisienne Bernard Petit, pour sa responsabilité sur des fuites dans une enquête, était "le choix qui s’imposait", car "chacun doit être exemplaire", selon la déclaration de Manuel Valls aujourd’hui.
"Bernard Petit est un grand policier, mais quand on exerce cette mission, il ne peut pas y avoir le moindre doute. Chacun doit être exemplaire au poste qu’on occupe, qu’on exerce, surtout quand il s’agit d’un poste de cette responsabilité. Donc le choix qui a été fait (...) bien sûr en insistant sur la présomption d’innocence, était le choix qui s’imposait", a indiqué le Premier ministre lors d’une conférence de presse à Orléans.
Le numéro un de la police judiciaire parisienne, Bernard Petit, accusé d’avoir enfreint le secret d’une enquête, a été mis en examen et limogé dans la nuit de jeudi à vendredi.
Manuel Valls en personne, du temps de son passage au ministère de l’Intérieur, avait nommé Petit à son poste en décembre 2013, dans le service du 36 Quai des Orfèvres ébranlée ces derniers mois par plusieurs affaires.
Le chef du gouvernement se range derrière la décision "rapide" de limogeage prise par son ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, "avec évidemment (s)on accord". Il a affirmé "bien connaître" le remplaçant de Bernard Petit, Christian Sainte, qu’il avait nommé à la PJ de Marseille.
La secousse qui ébranle la police judiciaire de Paris provient d’une affaire de vol de cocaïne commis par un policier. Ce dernier à son tour est entré en complicité avec un individu, du nom de Christophe Rocancourt, qui se serait chargé d’écouler la drogue.