Poursuivant les rituels de son quinquennat, François Hollande donne son cinquième Grand oral ce jeudi, animé par "l’esprit du 11 janvier". De nombreuses réactions émergent déjà chez les politiciens.
Arrivé à l’heure pour le cinquième point de presse de son quinquennat, le président de la république veut "prolonger" l’esprit du "11 janvier".
Front National
Florian Philippot, vice-président du Front national (FN) et l’un des principaux conseillers de Marine Le Pen est le premier à réagir sur ce point. Il a en effet lancé que ce n’est pas François Hollande qui allait nourrir les Français, leur rendre leur liberté ni assurer leur protection.
UMP
Le chef de l’état a enchaîné ses annonces notamment dès le début de la conférence, un changement du format de son discours qui a étonné les journalistes. Parmi elles, figure sa décision de partir à Kiev, en Ukraine, dès cet après-midi en compagnie de la chancelière allemande, Angela Merkel afin de tenter de résoudre la crise.
Éric Woerth, Ministre du Budget puis du Travail des deux premiers gouvernements François Fillon et actuellement maire de Chantilly a qualifié ce départ de "bonne et spectaculaire initiative franco allemande sur l’Ukraine".
Du côté des Socialisites
Le socialiste Jean-Luc Mélenchon, qui n’est pas satisfait des annonces du président, estime que Hollande "joue petit bras". Alors que le président de la république a affirmé que la France pouvait être utile à la Grèce, le député européen estime que la ruse verbale et le conformisme ne pourraient pas suffire face au coup de force de la BCE contre la Grèce.