Invité de France Info ce jeudi, le président d’honneur du Front national Jean Marie Le Pen a donné son avis face à l’appel à faire barrage lancé par Alain Juppé au candidat du FN dans le Doubs.
Réagissant à l’appel à faire barrage lancé par Alain Juppé au candidat du FN en faveur du PS, Jean Marie Le Pen est sorti de ses gonds ce jeudi dans le point de presse sur France Info. Le président d’honneur du Front national a souligné l’existence dans le pays d’au moins six millions de citoyens représentés au Parlement par deux députés et qui votent de manière régulière pour le Front national. Selon Le Pen, l’hypothèse d’un troisième député "apparaît comme une monstruosité à la classe politique" dans la mesure où "ils ont peur pour leur gamelle, leur soupe, leur place, leur siège".
Le Pen et le front républicain : "Ils défendent... par FranceInfo
Son avis sur la lutte contre le terrorisme
Questionné sur la guerre contre Daech, le politicien français a adressé des messages de reproche à l’encontre du président François Hollande et de son gouvernement qui ont tendance à trop parler sans vraiment agir. Il enfonce encore le clou en disant que "s’il suffisait de conférences de presse et de discours pour gagner la guerre, on serait vainqueur depuis longtemps". Pour illustrer ces propos, Jean Marie Le Pen a pris l’exemple d’un combattant qui tue et son ennemi qui ne tue pas. "Celui qui ne tue pas a perdu", a-t-il argumenté.
Enfin, le président d’honneur du FN a confiance en la victoire de Marine Le Pen aux élections de 2017 en affirmant que "c’est très possible". Il a toutefois mentionné qu’il souhaitait de tout son cœur que sa fille "n’arrive pas à la présidence de la République, avec une majorité parlementaire, d’un pays dévasté".