Le sénat vient d’approuver à son tour l’intervention des forces armées françaises en Irak.
327 sénateurs sur 346 ont voté pour l’intervention des militaires français sur le territoire irakien. Les autres qui faisaient partie du groupe communiste, républicain et citoyen se sont abstenus de voter. "Daech continue de vouloir recruter et former des terroristes pour nous frapper", a précisé devant l’Assemblée Nationale le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius.
"Réduire Daech est un objectif que nous devons atteindre mais qui prendra du temps", a-t-il déclaré comme but principal des forces militaires dépêchées en Irak. Selon l’avis de Bruno Retailleau, le président des sénateurs UMP au Sénat, "la réponse au terrorisme ne peut être que globale". Il a également indiqué que l’objectif du gouvernement se devait d’être défini de manière claire avec les moyens mis en œuvre qui sont de la même proportion. Et de demander, "le budget de la Défense doit être à la hauteur de ce que nous exigeons de nos soldats.", comme rapporté par le Figaro.
L’Assemblée Nationale aurait de peu approuvé une reconduction. Au total, 488 députés ont voté pour, un contre et 13 se sont abstenus. Au cours d’une déclaration dans l’hémicycle, Manuel Valls a souligné, "c’est bien une guerre contre le terrorisme que nous avons devant nous. Et nous devons la mener dans toutes ses dimensions pour que les foyers terroristes ne menacent plus notre sécurité". Ces prises de décisions renforcent ainsi l’action évidente contre le terrorisme depuis l’attentat de Charlie Hebdo.