Suite à sa rencontre avec le président de la république française, la présidente du FN a maintenu qu’elle ne se joindrait pas à la marche prévue dimanche.
A sa sortie de l’Elysée, Marine le Pen a déclaré ne pas vouloir faire partie de la "marche républicaine" qui est programmée ce dimanche dans les rues de Paris. "Pour être tout à fait honnête, le président de la République a indiqué que ma sécurité serait assurée et je l’en remercie mais je ne vais pas forcer les cordons des organisateurs de la manifestation pour essayer de m’introduire dans une manifestation où, manifestement, les organisateurs principaux ne veulent pas nous voir. Je ne vais pas là où l’on ne veut pas de moi". Et d’ajouter fermement, "L’unité nationale a été brisée par le PS et l’UDI"
Au cours de leur entretien, la présidente du front national a discuté de plusieurs sujets avec le président François Hollande. Ils ont en outre évoqué le problème de frontières, la déchéance de la nationalité, la réorientation de la politique étrangère. Marine le Pen a regretté que "le fondamentalisme islamique n’ait pas été nommé."
Pour rappel, la présidente avait affirmé que son parti ne prendrait part à la marche s’il n’était pas formellement convié. Elle a changé de décision tout en assumant son "exclusion". Evoquant la destruction de l’unité nationale, Marine le Pen déclare sans ambages, "l’idée lancée par le président de la République d’une union nationale dont serait exclu un parti qui représente 25% des Français transforme cette union nationale en une vaste escroquerie politicienne"