L’Express rapporte que le drame de Charlie Hebdo a fait naître des réactions diverses ou des tentatives de récupération politique.
En Grèce, le premier ministre grec Antonis Samaras, en pleine campagne pour les législatives, a sauté sur l’évènement pour attaquer son adversaire politique, le parti de gauche Syriza, favori des sondages. "Aujourd’hui à Paris, un massacre s’est produit avec au moins douze morts. Et ici certains encouragent encore davantage l’immigration illégale et promettent la naturalisation", a-t-il déclaré.
En Belgique, le président du parti populiste N-VA Bart De Wever, a pointé la gauche radicale d’avoir pactisé avec "les musulmans radicaux" : "Je vois des partis, qui pendant un siècle, ont dit que ’la religion est l’opium du peuple’, aller à la pêche aux voix musulmanes, a-t- il déclaré à la chaine de télévision VRT. Pour des pures raisons démographiques, car il y en a incroyablement beaucoup. Comment les communistes, le PTB, concluent maintenant des alliances avec les musulmans radicaux et comment ils vont dans leur sens pour aller chercher les voix de ce groupe en croissance, c’est fascinant à voir", a-t-il enchaîné.
Aux Etats-Unis, le milliardaire américain Donald Trump a quant à lui profité de l’occasion pour justifier le port d’armes. "Si les gens si violemment abattus à Paris avaient eu des armes, ils auraient au moins eu une possibilité de se défendre (...) N’est-il pas intéressant que la tragédie de Paris se soit produite dans un des pays ou le contrôle des armes est le plus strict au monde ? (...) Souvenez-vous, quand les armes sont hors la loi, seuls les hors-la-loi sont armés !"