Closer continue de provoquer les personnalités politiques en s’attaquant à leur vie privée.
Selon Le Point, le chef de file du Front national, Marine Le Pen, a jugé vendredi "insupportable" la publication par Closer de photos du numéro deux de son parti, Florian Philippot, en week-end avec un journaliste présenté comme "son ami". "C’est une atteinte très grave aux libertés individuelles. Ce type de comportement est insupportable. Je le dis quand cela touche Florian Philippot comme quand ça touche François Hollande. La vie privée est sacrée", a affirmé Mme Le Pen.
"Tout cela est de la faute des magistrats", a-t-elle jugé. "Car ceux qui sont saisis de procédure pour violation de la vie privée condamnent les journaux à des sommes qui sont dérisoires. Alors que les choses soient claires : à partir du moment où ils vendent je ne sais combien de dizaines de milliers d’exemplaires, en plus en violant la vie privée des uns et des autres, et qu’ils sont condamnés à payer quelques euros, alors ils continueront, car c’est rentable !"
"Si ces journaux étaient condamnés dès qu’ils violent la vie privée à verser des amendes qui correspondent à l’argent qu’ils ont engrangé grâce à cette atteinte à la vie privée, alors ils ne le feraient plus. C’est aussi simple que ça", a dit Mme Le Pen.
Ce vendredi, le magazine people Closer a publié des photos du vice-président du FN, Florian Philippot, à Vienne, en compagnie d’un "journaliste de télévision" dont la face est flouté. L’hebdomadaire a placé une photo de plus petite taille en une, et titre : "Oui, à l’amour pour tous !"