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Lors d’une intervention médiatique, Manuel Valls a confirmé son engagement auprès de son gouvernement. Il se voit Premier ministre jusqu’à la fin du quinquennat.
Alors qu’un sondage vient de placer Manuel Valls personnalité politique préférée des sympathisants PS, le Premier ministre a été l’invité du 20 heures de France 2, dimanche 7 décembre. L’occasion pour le chef du gouvernement de redorer son blason et de balayer de nombres questions d’actualités, particulièrement les rumeurs de départ de Matignon, rapporte Le Figaro.
"Je ne suis pas un déserteur" a ainsi lancé Manuel Valls pour faire taire les rumeurs. "Tant que j’ai la confiance du président de la République, le soutien de la majorité et la capacité de changer le pays, je n’ai pas de problème", a-t-il précisé. "Le quinquennat de François Hollande est l’un des plus importants pour l’avenir de la France", a jugé le Premier ministre avant d’affirmer "Soit on fait le choix de la régression, en se tournant vers le FN (...), soit on fait le choix de l’avenir. Notre plus belle réussite, ce serait qu’à la fin du quinquennat, les Français soient davantage fiers d’eux-mêmes".
Le Premier ministre a en outre rappelé qu’avec le président de la République, ils gouvernaient "ensemble" et qu’ils décidaient "ensemble de l’essentiel". "Nous discutons beaucoup et la base c’est la confiance. Il ne peut pas en être autrement, d’abord par loyauté : c’est ainsi que j’envisage ma fonction", a-t-il expliqué estimant qu’"il y a suffisamment de problèmes dans notre pays pour que je n’en rajoute pas". Bref, pour lui sa place à Matignon "est une responsabilité qui ne peut ressembler à l’enfer".
Tout au long de l’intervention, le Premier ministre a bien sûr pris soin d’évoquer ce qui est actuellement "essentiel" pour le gouvernement : défense du pacte de responsabilité et de la future loi Macron pour la croissance. Mais il a surtout renforcé son appel à la mobilisation contre le racisme et l’antisémitisme : "J’ai été étonné qu’il n’y ait pas plus de mobilisation en dehors de celle de ce matin à Créteil, plus de mobilisation des intellectuels, mais tout simplement de la société", a déclaré le Premier ministre. "On manque d’indignation dans notre société", a-t-il dit.
Enfin, sur le retour de Nicolas Sarkozy, Manuel Valls a déclaré : "je n’ai pas à commenter son retour en tant que tel. C’est son droit" et de poursuivre : "C’est vrai que nous n’avons pas très bien compris le sens de son retour. En tout cas, j’ai le sentiment qu’il est mû par une seule idée (...) : la revanche".
