Nicolas Sarkozy démarre progressivement sa prise en main de l’UMP.
Selon 20 Minutes, Nathalie Kosciusko-Morizet, alias NKM, a été désignée "numéro 2 de l’UMP" derrière Nicolas Sarkozy, avec "totale liberté de parole". Un communiqué de l’UMP précise que "les secrétaires nationaux thématiques lui seront rattachés" et qu’elle sera également "chargée de la refonte des statuts du mouvement, de la rénovation du parti, des relations avec les autres formations politiques et de la stratégie électorale".
Nathalie Kosciusko-Morizet, 41 ans, avait figuré dans différents gouvernements Fillon entre 2007 et 2012. Lors de la course à la présidentielle en février, elle est devenue la porte-parole du candidat Sarkozy. En 2014, elle s’est présentée aux municipales de Paris, en affrontant Anne Hidalgo, échouant finalement à reprendre la ville à la gauche. En terme de mandat électif, elle est actuellement députée de la quatrième circonscription de l’Essonne et présidente du groupe UMP au conseil de Paris.
Nathalie Kosciusko-Morizet a lorgné la présidence de l’UMP. "En juillet 2012, elle annonce sa candidature à la présidence de l’Union pour un mouvement populaire en vue du congrès du 18 novembre, fait campagne pour la décentralisation de son parti politique durant un tour de France, mais ne parvient pas à recueillir les parrainages nécessaires. Après l’avoir annoncé dans le courant de l’été, elle lance le 14 novembre 2012 son propre mouvement politique, La France droite, qu’elle veut fonder sur le principe de la réciprocité. Dans le contexte contestataire d’après congrès, classée parmi les ’non-alignés’, elle réclame un nouveau vote. En 2013, après la conclusion d’un accord entre François Fillon et Jean-François Copé, elle devient membre du comité politique et de la commission de révision des statuts de l’UMP" (Wikipédia).