Hors de question de placer Nicolas Sarkozy au même niveau que François Hollande, protestent les socialistes. Yann Galut veut qu’il renonce aux avantages permis par son ex-fonction.
La réponse de la rue de Solférino à l’élection, samedi, de Nicolas Sarkozy à la tête de l’UMP a été rapide, commente le site metronews.fr aujourd’hui. Le PS veut éviter la confrontation entre l’ancien et l’actuel président de la République. "Il n’est pas l’égal de François Hollande", juge Yann Galut.
Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, a proposé un débat à Nicolas Sarkozy. Un piège repoussé par Brice Hortefeux, un des plus proches amis de Nicolas Sarkozy, qui souhaite faire représenter l’UMP par un subalterne : "Peut-être que Jean-Christophe Cambadélis pourra débattre, dans un premier temps avec celui qui sera le secrétaire général de notre famille politique. Ça me paraîtrait déjà très bien pour Monsieur Cambadélis", a-t-il dit.
Dans une tribune publiée hier, les députés Yann Galut et Alexis Bachelay dénoncent "un certain nombre d’avantages, notamment un cabinet conséquent payé par le contribuable. Au nom de quoi le contribuable français doit-il être le complice du retour caricatural du chef en manque de reconnaissance et d’actions ?", s’interrogent-ils.
"Nicolas Sarkozy doit pleinement assumer son changement de statut. Il doit renouveler son engagement à ne pas siéger au Conseil constitutionnel, comme il l’avait affirmé en juillet 2013, et prouver qu’il renonce à l’ensemble de ses indemnités d’ancien président, qui financent dès aujourd’hui et de façon détournée sa campagne pour le ’trône’", protestent les députés.