En tant qu’Etat démocratique, la France se conforme à sa Constitution dans ses actions. Les députés se prononceront le 13 janvier sur un éventuel prolongement de l’engagement en Irak.
Selon Le Figaro, l’Assemblée nationale donnera son avis, par vote, le 13 janvier sur le prolongement de l’intervention aérienne française en Irak, a annoncé le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen.
Ce vote aura lieu près de quatre mois après le début des frappes aériennes françaises, le 19 septembre. Conformément à la Constitution, le gouvernement doit demander au Parlement l’autorisation de prolonger une intervention militaire au delà de quatre mois.
Jean-Marie Le Guen a fait cette annonce en marge de la conférence des présidents de l’Assemblée, qui regroupe notamment les chefs de file des groupes politiques et commissions autour du président Claude Bartolone (PS).
Le 24 novembre, l’intervention française avait fait place à un débat sans vote, là aussi conformément à la loi fondamentale.
Selon Wikipédia, cette opération militaire a été baptisé "Chammal" du nom du vent du désert soufflant dans le nord de l’Irak. L’intervention française, répondrait à une sollicitation du gouvernement irakien qui cherche à repousser les forces de l’Etat islamique qui ont pris possession le Nord du pays.
Le premier survol des avions français du territoire date du 15 septembre, il s’agissait de missions de reconnaissance. Le 19 septembre, la France effectue ses premières frappes aériennes.
Au fur et à mesure de l’avancée de l’opération, le dispositif se voit renforcé. Les Rafale d’Abu Dhabi ont vu leur nombre passé de 6 à 9. Dernièrement, ce sont des Mirage basés en Jordanie qui sont venus s’adjoindre à la flottille contre Daech.