Le chef du FN, fidèle à ses discours : Comme toujours, l’immigration est pour elle la source des maux de la France.
Selon RTL, Marine Le Pen est d’accord avec la grogne des patrons français. Du moins, ceux "des PME et PMI, pas le Medef qui défend les grandes entreprises", indique-t-elle au micro de RTL. "Ils ont du mal à faire une action commune. Ils luttent contre la complexité des normes qui ne touche pas beaucoup les grandes entreprises qui ont les moyens de faire de l’optimisation fiscale. Les uns paient 39%, les autres 19% d’impôts. Cela créé une concurrence déloyale", déplore-t-elle.
Parmi les mesures qui désenchantent le patronat, se trouve notamment le compte pénibilité introduit dans le cadre de la réforme des retraites. L’initiative doit permettre aux travailleurs exerçant des travaux pénibles de partir plus tôt à la retraite. "Que les travaux pénibles soient payés mieux que ceux qui ne le sont pas est tout à fait légitime. Mais faire peser sur des petits patrons, un calcul qui est ubuesque, parce qu’il faut quasiment avoir un policier derrière chaque salarié pour savoir ce qu’il fait pendant sa journée, c’est inapplicable", fustige Marine Le Pen.
Celle qui vient d’être réélue à la tête du FN de marteler "Si on n’usait pas de l’immigration pour remplir ces emplois pénibles, les salaires versés pour ces emplois seraient supérieurs. C’est ça la réalité. Le bon sens, c’est de payer plus cher le travail lorsqu’il est pénible. Ce n’est pas ce qui se passe aujourd’hui, comme on a utilisé l’immigration depuis des années pour éviter cette hausse de salaire".