François Hollande avait rappelé qu’il était originaire du Nord, hier, à Notre-Dame-de-Lorette. « Le pays a connu des difficultés bien plus grandes que celles d’aujourd’hui », a-t-il dit.
Le beau temps était au rendez-vous dans l’après-midi, hier, à Notre-Dame-de-Lorette, dans le Nord, raconte Le Figaro aujourd’hui. François Hollande y était pour commémorer le centenaire du déclenchement de la Grande Guerre. Un petit avion de tourisme, que des hélicoptères militaires ont dérouté, a survolé le site, trainant une banderole « Hollande démission ».
Le président de la République a rappelé qu’il était originaire du Nord. Son grand-père était issu d’une famille d’agriculteurs et était « parti d’Arras pour rejoindre le front ». Il a aussi parlé des 100 000 e combattants qui sont morts à Notre-Dame-de-Lorette, l’« effroyable boucherie des champs de bataille ».
« Le pays a connu des difficultés bien plus grandes que celles d’aujourd’hui », a déclaré François Hollande, appelant la France à « mobiliser ses forces » pour défendre la « République sociale ».
« À quoi cela sert-il d’honorer les morts ? », s’est interrogé le chef de l’Etat. La question « est au cœur de notre destin, elle donne du sens à notre responsabilité internationale », a-t-il affirmé. « La France, on ne la défend pas derrière une ligne Maginot », a-t-il poursuivi, vantant « le modèle social, économique, l’art de vivre, la culture que nous offrons au monde ».
« Le patriotisme n’est pas une nostalgie, c’est une volonté c’est ne pas être fatigué de servir la France », a aussi insisté François Hollande. Il avait inauguré avant de prendre la parole l’Anneau de la mémoire, un ellipse de béton symbolisant la paix toujours fragile et la fraternité retrouvée des peuples d’Europe. A l’intérieur de l’anneau sont gravés les noms de 580 000 combattants de toutes nationalités, morts dans la région durant la Grande Guerre.