Les radicaux de gauche mettent la pression au gouvernement par rapport au retrait de plusieurs mesures dont la suppression de la 1ère tranche de l’impôt sur le revenu.
La menace a commencé avec la perte de position du président du PRG, Jean-Michel Baylet au poste de sénateur. Il va proposer aux têtes de l’exécutif de revoir certaines mesures fortes prises en décision ces dernières semaines. "Le problème qui se pose, c’est l’utilité des radicaux au gouvernement. Aujourd’hui, nous ne sommes pas associés aux choix du gouvernement. Aujourd’hui, nous avons l’impression que tout se passe en dehors de nous", avait déclaré M. Baylet.
Interviewé par le Figaro ce vendredi soir, il a toutefois tempéré, "nous ne sommes pas dans l’ultimatum, nous voulons discuter, nous voulons négocier." Et d’ajouter, "La suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu (...) n’est pas acceptable". Sa demande se base surtout sur une véritable progressivité de l’impôt.
Dans la même foulée, les radicaux de gauche demandent également la révision de quatre politiques familiales qu’ils considèrent comme inéquitables. Ceux-ci comprennent, la baisse des aides à la garde d’enfant, réduction de la prime à la naissance pour le deuxième enfant, décalage de la prime d’accueil au jeune enfant, partage du congé parental.
Par ailleurs le PRG demande le maintien de 54 conseils départementaux et demande également "le report" de l’examen du projet de loi sur les compétences des collectivités territoriales. Par rapport aux dotations de l’Etat aux collectivités locales, M. Baylet a également demandé "la redéfinition" de leur montant ainsi que du "rythme" de diminution. Une autre revendication du groupe des radicaux de gauche est la création d’un "fonds de soutien à l’investissement des collectivités locales."