Dans son communiqué sorti ce mercredi, l’Elysée a annoncé le "renforcement de son dispositif militaire en Irak", une décision prise à l’issue d’un conseil restreint de défense contre l’État islamique (EI).
A l’issue d’un conseil restreint de défense réuni autour de François Hollande dans la foulée du Conseil des ministres, "le président de la République a décidé du renforcement du dispositif militaire engagé", a-t-on appris de la présidence française sur les propos du Dauphine. Toutefois, les modalités de ce renforcement n’ont pas encore été mentionnées. L’entourage du président a uniquement affirmé qu’il se fera "par tous les moyens et dans tous les domaines afin d’être efficace et d’atteindre les objectifs fixés".
L’Elysée n’a pas manqué de rappeler que "la France poursuit son action en Irak, conformément à la demande des autorités irakiennes, afin d’affaiblir les mouvements armés terroristes présents sur le territoire et de permettre aux forces irakiennes de restaurer la stabilité et la sécurité dans le pays." L’Hexagone qui se mobilise en concordance avec l’ensemble des collaborateurs impliqués dans la coalition "continue par ailleurs à soutenir par tout moyen l’opposition démocratique en Syrie", a précisé l’Elysée en rappelant que "les mesures de protection de notre territoire ont été renforcées dans le cadre prévu par le plan Vigipirate".
Ces mesures " feront l’objet d’une évaluation constante et leur niveau sera adapté à l’évolution de la situation" et les ressortissants français "à l’étranger peuvent également compter sur l’accompagnement des services de l’Etat". Notons que dans le cadre de la coalition internationale menée par les Etats-Unis contre les groupes jihadistes, l’aviation française contribue aux missions de reconnaissance et aux frappes en Irak depuis le 15 septembre.