A l’Assemblée nationale, le PS met à l’écart les députés frondeurs qui n’ont pas voté la confiance à Manuel Valls. Au sénat, la recomposition de ses élus amène à l’élection d’un nouveau président.
A l’Assemblée nationale,les députés frondeurs PS sont évincés des commissions dans lesquelles ils se trouvaient. Ainsi Fanélie Carrey-Conte, Linda Gourjade, Christian Paul, Barbara Romagnan et Gérard Sebaoun sont ainsi exclus de la commission des Affaires sociales. Philippe Noguès doit quitter la commission du Développement durable, et Jean-Pierre Blazy est prié de quitter la commission des Lois.
Ces mouvements à l’Assemblée nationale ne sont pas anodins. "Ces changements ne doivent rien au hasard (…) les prochains mois à l’Assemblée vont être fortement marqués par les débats sur le budget 2015 et sur le budget de la Sécurité sociale. Or, la commission des Affaires sociales, où est discuté le budget de la Sécu, est celle où les frondeurs se sont faits le plus entendre par le passé" souligne Europe 1. Effectivement ces députés PS contestataires risquaient de mettre en échec le rapporteur du projet de loi, qui défend la ligne du gouvernement.
Au niveau du sénat, après la recomposition du sénat à la suite des sénatoriales de ce dimanche, la place est à l’élection du nouveau président. Comme l’UMP constitue la nouvelle majorité, le nouveau président sera issu de ses rangs. Cinq candidats se sont déclarés : Jean-Pierre Raffarin, Gérard Larcher, Philippe Marini, Didier Guillaume et Jean-Vincent Placé. Les deux favoris sont les deux premiers. Ils se sont déjà affrontés pour le siège en 2008, remporté par Gérard Larcher.