Confiance et sérénité : c’est l’état d’esprit avec lequel François Hollande a fait face hier aux journalistes au cours de la quatrième conférence de presse de son quinquennat…
Le chef de l’Etat savait qu’il est en mauvaise posture dans le bilan provisoire de son mandat. Mais ce n’est pas par hasard qu’il est devenu président de la République. Il a ses atouts, il sait quelle arme choisir pour telle bataille. Si en janvier il a joué la carte du choc frontal avec le dévoilement du Pacte de responsabilité, cette fois-ci Hollande a préféré celle de la sérénité.
Il a abordé en premier lieu, dans son élocution préliminaire la question des relations internationales. En Irak : "Ce matin, j’ai réuni un conseil de Défense pour accorder un soutien aérien". En Afrique : "Je viens de décider d’installer un hôpital militaire en Guinée" pour aider à la lutte contre l’Ebola. A l’Est, il n’y aura pas de livraison de Mistral à Moscou tant que le conflit ukrainien continue à prendre de l’ampleur.
Mais c’est au niveau de sa politique intérieure que François Hollande est en mauvaise posture, notamment la mauvaise situation économique que traverse la France : "Les résultats tardent à venir, je le sais, je le vois, ils viendront (…) Je l’espère, avant 2017" a-t-il assuré.
Et évidemment la question Valérie Trierweiler, une journaliste a abordé le sujet. François Hollande a sauté sur une maladresse de la journaliste, qui a retiré le micro de la main d’un de ses confrères pour poser sa question, en faisant remarquer à cette dernière son impolitesse…