A l’heure où la communauté internationale réunit ses forces pour lutter contre l’EI, le terrorisme, François Hollande n’a pas manqué d’évoquer le "soutien aérien" de la France aux irakiens ainsi que sa volonté d’"assurer la sécurité de la France", lors de son grand oral.
Dès le début de son discours, le chef de l’Etat a annoncé sa volonté d’"assurer la sécurité de la France" face à la menace terroriste de Daesh. "Quelle est la situation en cette rentrée ? Le monde affronte une crise grave. ou plutôt des crises qui se conjuguent. L’Europe est une nouvelle fois devant des choix cruciaux. Et la France s’interroge dans un climat de défiance lourd sur son avenir. C’est à ces questions que je veux répondre. [...] Mon premier devoir est d’assurer la sécurité de la France. Le monde est menacé par un terrorisme qui a changé de dimension. un terrorisme qui n’a jamais disposé de moyens financiers, militaire, humain", a-t-il dit.
Il estime que "Le monde affronte une crise particulièrement grave ou plutôt des crises. La France s’interroge dans un climat de défiance lourd sur son avenir. C’est à ces questions que je veux répondre, en indiquant là où je veux conduire la France".
Interrogé sur le planning des frappes en Irak, le président français a affirmé qu’il a "décidé d’apporter une protection aérienne pour réduire et affaiblir le mouvement terroriste, Daesh. Des vols de reconnaissance ont déjà eu lieu lundi et aujourd’hui. Dès que nous aurons identifié des cibles, nous agirons, c’est-à-dire dans un délai court".
Estimant répondre "à la demande des autorités irakiennes de leur accorder un soutien aérien", le président a fait remarquer que "Notre but est de contribuer à la paix et à la sécurité en Irak en affaiblissant les terroristes". Il martèle alors que "Nous n’irons pas au-delà, il n’y aura pas de troupes au sol". Il a ensuite souligné que "le parlement sera informé dès les premières opérations, c’est-à-dire vite". "Le premier ministre réunira les présidents des groupes parlementaires dès la semaine prochaine", affirme François Hollande avec détermination.
Quant à la Syrie, il a lancé sans détour "nous condamnons le régime de Bachar el-Assad. Mais nous ne pouvons pas malgré la présence de Daesh en Syrie prêter notre action pour ce régime dictatorial. Car Bachar el-Assad et Daesh ont partie lié. Nous sommes attentifs à la légalité internationale. Nous sommes appelés par les autorités irakiennes, pas par la Syrie".