Avant l’épreuve parlementaire qui se tiendra mardi, Manuel Valls "reste très déterminé" et se dit "ouvert au débat".
En 6 mois, Valls aura demandé la confiance de l’Assemblée nationale deux fois. Et pour cette deuxième fois qui se tiendra mardi 16 septembre, le premier ministre lance sur JDD : " Je reste très déterminé, serein et en même temps conscient de la gravité du moment. Je redonnerai du sens".
Le premier ministre de souligne : "Je rappellerai ce qui nous différencie de la politique de la droite. Nous faisons 50 milliards d’économies sur trois ans, eux veulent faire 80, 100 ou 150 milliards d’économies. Je prononcerai un discours sur le sens, la perspective, l’agenda et les valeurs du moment que nous traversons".
L’occasion pour l’actuel locataire de Matignon également de se tourner vers les députés socialistes frondeurs qui ont annoncé leur orientation " vers une abstention collective", lors du vote de confiance de son deuxième gouvernement. "Je refuse les anathèmes. Je suis toujours ouvert au débat. Mais où sont nos différences ? C’est parce que nous intervenons en Irak, parce qu’on ne peut pas mettre en œuvre l’encadrement des loyers partout, parce qu’on n’est pas d’accord sur un ou deux milliards que certains mettent en cause notre politique ? (...) Je demande à la gauche d’être forte. La question n’est pas de savoir si ça passe mais de passer avec de la force, des marges. Il peut toujours y avoir un accident. Il ne faut pas jouer avec ça.", a-t-il lancé.