Manuel Valls était invité sur France Info, lundi matin. Durant l’interview, il a été évoqué les sujets sensibles qui touchaient la France comme les impôts, la grève de la SNCF, la mobilisation des intermittents, la réforme territoriale ainsi que pacte de responsabilité et de solidarité.
Durant l’interview de Manuel Valls sur France Info, il a abordé plusieurs thèmes sensibles.
La réforme ferroviaire
Interrogé sur le mouvement de grève à la S.N.C.F, le premier ministre a affirmé qu’il "y a la nécessité d’une grande réforme pour la S.N.C.F., attendue par la S.N.C.F., attendue par les cheminots eux-mêmes." "Cette réforme maintient évidemment le statut des cheminots" a-t-il précisé avant de marteler qu’elle "est indispensable et [que] le débat aura lieu à l’Assemblée nationale". Alors que le mouvement de grève en est à son 6ème jour, Manuel Valls a souligné les difficultés que cela engendraient pour les usagers "qui n’en peuvent plus" et indiqué qu’il "est temps d’arrêter cette grève".
Le mouvement des intermittents
Des décisions concernant le mouvement des intermittents seront prises "d’ici la fin de la semaine" a annoncé Manuel Valls. A terme, "sans doute il faudra aller plus loin que ce système arrivé à bout de souffle" a-t-il dit. Mais il estime qu’aujourd’hui, "il faut trouver une solution immédiate" pour "préserver le dialogue social, les accords entre partenaires sociaux mais aussi ouvrir une voie d’espoir pour les intermittents du spectacle". "Tous les dix ans, tous les cinq ans, tous les trois ans, nous avons ce conflit et la possibilité, voire la réalité de l’annulation de spectacles, il faut en sortir une fois pour toutes" a expliqué le Premier ministre.
Les réformes
Face aux différents mouvements sociaux, "nous devons montrer que ce pays est capable de se réformer", a-t-il asséné. "La réforme c’est difficile. On le voit bien à la S.N.C.F., on le voit bien dans le domaine de la culture, on le voit bien dans la réforme de l’Etat. Mais la réforme c’est pour le bien de chacun, je pense à nos enfants, à notre jeunesse. Donc il faut continuer en écoutant encore une fois, il faut continuer à réformer, par ce que le pays a besoin d’être plus fort sur le plan économique, sur le plan de son éducation, sur le plan de ses entreprises"
Le pacte de responsabilité
"Nous avons besoin de financer le pacte de responsabilité et de solidarité, annoncé par le président de la République au début de l’année, qui permet à nos entreprises d’être plus compétitives, parce que depuis dix ans, nous avons perdu des marges, et quand on perd des marges, nous avons une augmentation du chômage, il faut que notre économie soit plus compétitive, et plus attractive.", a évoqué le locataire de Matignon en ce qui concerne le plan d’économie qui sera prochainement examiné par les députés. Lui de rappeler qu’il est " toujours ouvert au dialogue, mais pas pour remettre en cause, à la fois le soutien aux entreprises, les baisses d’impôts pour les classes moyennes et les couches populaires, les augmentations de salaires pour ceux qui sont payés au Smic, et pour faire des économies."
Les impôts
Cette interview a également été l’occasion pour Manuel Valls de rappeler que "1,9 millions de foyers ne paieront pas l’impôt sur le revenu à partir du mois de septembre prochain". "Nous devons nous engager dans un programme de baisse de la fiscalité, des impôts à la fois pour les entreprises nous l’avons fait, pour les ménages et pour les classes moyennes qui paient trop d’impôts, mais pour pouvoir baisser les impôts, il faut réduire les dépenses pour avoir des marges, pour soutenir notre économie et pour soutenir le pouvoir d’achat des Français" a-t-il déclaré.
Source : Le Gouvernement