Pour défendre la réforme territoriale que Hollande a détaillée ce matin, Manuel Valls a révélé qu’elle va « forcément évoluer à partir du moment où elle [sera] débattue, d’abord au Sénat puis à l’Assemblée nationale ».
Comme le président l’avait annoncé dans sa tribune hier soir, le projet de réforme territoriale, réduisant le nombre de régions de la France métropolitaine à 14, passera " au Sénat puis à l’Assemblée nationale " à partir du mois de Juillet, comme le révèle le locataire de Matignon. Lui de préciser que le conseil des ministres étudiera 2 textes relatifs à ce projet le 18 juin.
Reconnaissant que ce projet est "difficile", l’ancien ministre de l’intérieur souligne toutefois qu’il peut "y avoir des évolutions".
Ce projet de réforme territoriale a été contesté par la droite qui a même souhaité la tenue d’un référendum. Sur ce sujet, le premier ministre a martelé que "Face à une question d’intérêt général, on répondrait à une autre question, on verrait l’addition des contraires. (…) C’est au président, au gouvernement et au Parlement de faire valoir l’intérêt général".
Pour tempérer ces contestations provenant de la droite comme de la gauche, Manuel Valls affirme que "l’essentiel est de réduire le nombre de régions pour rendre nos régions plus fortes, plus compétitives", avant d’ajouter que " Il y aura moins d’élus, il y aura moins de conseillers régionaux qu’il y en a aujourd’hui", défendant ainsi la réforme territoriale tant prônée par le président.
Il estime que "le plus important dans cette histoire, c’était d’enclencher un mouvement, que rien ne reste figé", avant de conclure que "Notre pays va gagner en efficacité", dans des propos rapportés par Le Monde.