En infériorité numérique pendant 81 minutes (Lloris expulsé), l’équipe de France a obtenu en Serbie (1-1) un point qui va l’envoyer en barrages. Un match mené tête froide.
L’idée d’une qualification directe pour la Coupe du monde a probablement disparu à Belgrade, mercredi, à moins que ce nul concédé à la France (1-1) soit si difficile à assumer pour la Serbie qu’elle s’effondrerait en fin de parcours.
Avec quatre points de retard sur le leader dans le groupe 7 à deux journées de la fin, mais la même avance sur l’Autriche, l’équipe de France, bien aidée par les autres résultats de la soirée, a la quasi certitude de terminer deuxième et barragiste. Malgré leur bilan maigrelet de deux points en deux matches, les Bleus aborderont la suite la tête haute, après l’avoir gardée bien froide dans le volcan du Marakana.
Evoluant à dix contre onze pendant 81 minutes (Lloris expulsé pour un faute sur Zigic en position de dernier défenseur), ils ont sorti un petit trésor de réponse collective qui aurait pu mériter meilleure récompense, malgré la transversale d’Ivanovic (56e).
Mandanda et ses partenaires ont eu la force, d’abord mentale, ensuite physique, de ne pas s’effondrer sous le poids du choc de la double peine (but de Milijas et perte d’un élément), d’égaliser (Henry, 50e but en sélection à la 31e), et de garder intactes toutes leurs chances de faire tourner ce sommet.
Dans le feu de l’action, pas évident que les Bleus aient eu le temps de se délecter de ce stade soudain silencieux, de ce match redevenu très vite totalement équilibré, mais avec le poison du doute d’un côté, et la force intérieure de la résistance de l’autre.
source:lequipe.fr