Deux dirigeants de Molex, entreprise érigée en symbole de la lutte contre les fermetures sauvages décidées à l’étranger, ont été condamnés jeudi à Toulouse à six mois de prison avec sursis pour avoir manqué aux règles d’information du personnel.
TOULOUSE (AFP) - Deux dirigeants de Molex, entreprise érigée en symbole de la lutte contre les fermetures sauvages décidées à l’étranger, ont été condamnés jeudi à Toulouse à six mois de prison avec sursis pour avoir manqué aux règles d’information du personnel.
William Brosnan, co-gérant de l’ancienne usine Molex de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne), et le directeur Philippe Fort ont été condamnés pour "délit d’entrave" et devront aussi verser 10.000 euros chacun de dommages et intérêts au comité d’entreprise.
Ils étaient poursuivis pour ne pas avoir informé et consulté les partenaires sociaux préalablement à l’annonce, le 23 octobre 2008, du projet de fermeture de cette usine de l’équipementier automobile américain.