Le procès de l’ex-président de Panama, Manuel Noriega, s’est ouvert ce lundi à Paris pour ne prendre fin qu’au 30 juin prochain.
Cet ancien dictateur de 76 ans est accusé du blanchiment de 2.3 millions d’euros provenant du cartel de Medellin (en Colombie), via la Bank of Credit and Commerce (BCCI) fermée en juillet 1991 pour fraude internationale. Il risque 10 ans de prison ferme.
M. Noriega comparaît devant la justice française après avoir purgé une peine de 20 ans de réclusion criminelle dans les prisons américaines. La secrétaire d’état américaine Hillary Clinton avait autorisé son extradition vers la France le 26 avril dernier.
Ce jugement ne sera toutefois pas le premier puisqu’en 1999, Manuel Noriega et son épouse avaient été condamnés par contumace à dix ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris. A cette époque-là, le couple avait également été condamné à verser des amendes colossales.
Néanmoins, le général Noriega a fait opposition à ce jugement. Raison pour laquelle il est actuellement rejugé en première instance. Son procès devrait s’achever mercredi 30 juin au soir. La décision du tribunal devrait être mise en délibéré à l’automne.