L’accusation a requis contre l’ancien dictateur panaméen, Manuel Noriega, une peine maximale de 10 ans de prison pour le blanchiment de 2,3 millions d’euros, issus du trafic de drogue.
Toutefois, cet ancien président de Panama nie les faits qui lui sont reprochés et dénonce un " montage bancaire et financier imaginaire " orchestré par les Etats-Unis.
Le procès du général Noriega s’est ouvert lundi au tribunal correctionnel de Paris pour s’achever mercredi soir. La décision du tribunal devrait être mise en délibéré à l’automne.
M. Noriega, 76 ans, a été extradé en Francele 26 avril dernier, après 20 ans de détention dans une prison de Miami, Etats-Unis, pour trafic de drogue. Le 1er juillet 1999, Manuel Noriega et son épouse avaient été condamnés par contumace à 10 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris. Une peine qui était assortie d’une amende de 13,5 millions d’euros. Mais il a fait appel de ce jugement, d’où ce second procès.