Un militaire français en patrouille Vigipirate a été agressé hier dans la station du RER A de la Défense. Il a reçu un coup à l’arme blanche, mais il est hors de danger. Son agresseur a pris la fuite.
Trois jours après l’agression d’un militaire britannique en pleine rue à Londres, un militaire français a été à son tour attaqué hier alors qu’il patrouillait à La Défense. Mais selon les autorités, il n’y aurait aucun lien entre ces deux affaires.
Le soldat de 23 ans - du quatrième régiment des chasseurs de Gap - a été agressé "par l’arrière, c’est-à-dire qu’il était le dernier du triangle de patrouille", précise Pierre Peyvel, préfet des Hauts-de-Seine. Il a reçu un coup de "cutter ou de couteau au niveau de la nuque et du cou. Il a une plaie qui a saigné abondamment, mais ses jours ne sont pas en danger", ajoute le préfet. Il a été transféré à l’hôpital militaire Percy à Clamart, rapporte France Info. Quant à l’agresseur, il est toujours en fuite et activement recherché. Une enquête a été ouverte et confiée au parquet antiterroriste de Paris.
Les membres du gouvernement ont tout de suite réagi après cette agression. Pour Jean-Yves Le Drian - ministre de la Défense, "on a voulu tuer un militaire parce qu’il était militaire" et évoque "un acte criminel". Le ministre de l’Intérieur - Manuel Valls - assure quant à lui que "tout est fait pour appréhender cet individu (agresseur)". Le chef de l’Etat, en visite en Ethiopie exhorte "à tous les soldats , y compris Vigipirate, de relever encore leur attention et leur vigilance".