Tristane Banon, celle qui accuse Dominique Strauss Kahn d’avoir tenté de la violer en 2003, affirme dans Le Parisien de ce mercredi qu’elle a été contactée par "d’autres femmes" qui se disent victimes d’abus sexuels de DSK.
Tristane Banon et Nafissatou Diallo ne seraient donc pas les seules, mais d’autres femmes prétendent avoir été victimes d’agressions sexuelles commises par l’ancien patron du FMI. "Mais elles ont peur",selon la journaliste et romancière française, qui affirme avoir été contactée par ses co-victimes présumées.
"Oui, j’ai été contactée par d’autres femmes, mais elles ont peur. Je ne peux que les comprendre. Elles ont vu ma vie virer au cauchemar et elles n’ont pas envie du même sort. Certaines ont dû faire un long chemin pour refaire leur vie. Si nous parvenons à une avancée juridique, je pense que d’autres parleront", déclare Tristane Banon dans Le Parisien daté de ce mercredi 21 septembre.
Lors de sa récente intervention sur TF1, DSK a assuré que les accusations de Tristane Banon étaient "imaginaires", mais cette dernière souhaite qu’il le lui dise en face. "Si cette confrontation arrive, je ne dormirai sans doute pas la veille, j’aurais sans doute terriblement peur du face-à-face. Je voudrais pourtant que Dominique Strauss-Kahn me regarde dans les yeux et me dise que je mens", insiste la jeune femme.
Tristane Banon a annoncé en début de semaine son intention de se porter "partie civile" si sa plainte venait à être classée sans suite à l’issue de l’enquête préliminaire. L’accusatrice de DSK ne lâche pas prise tout en admettant que le combat qu’elle mène est "épuisant".